Nous sommes partis à La Rochelle pour 4 jours en mer avec deux objectifs en tête : filmer la première croisière de ma vie et faire des images pour Tribord. Que dis-je ? Trois objectifs ! J’ai failli oublier le plus important : passer une superbe croisière à s’émerveiller des cadeaux qu’offre l’océan.
Sans vous le dire nous avons fait un teaser de ma première croisière et si vous êtes assidus vous en connaissez déjà un bon bout sur mon aventure à bord. Pour les petits curieux, je vous remets le lien de l'article sur les backstages de notre shooting photo lors de ma première croisière juste en-dessous ! Pour autant le point de vu était bien plus large et ma première croisière j’aimerais vous la raconter sans filtre.
Nous sommes partis à La Rochelle pour 4 jours en mer avec deux objectifs en tête : filmer la première croisière de ma vie et faire des images pour Tribord. Que dis-je ? Trois objectifs ! J’ai failli oublié le plus important : passer une superbe croisière à s’émerveiller des cadeaux qu’offre l’océan. La team était composée de Lambert (ingénieur produit), Julien (responsable comm), Mélanie (image leader), Robin (photographe) et Lucie (mediawoman) avec qui j’ai pu découvrir les joies de la vie à bord et toutes les petites contraintes qui vont avec...et pas des moindres ! Préparer seulement 3 jours de nav’ c’est un sacré chantier : louer le bateau, ne pas oublier sa brosse à dent, vérifier que nous avons tout le matos nécessaire pour naviguer, aller chercher le spi manquant chez le loueur, faire les courses pour 6 personnes, ranger tout le barda dans la cabine, regarder les vents, checker la météo, prévoir l’itinéraire, prendre le bateau en main, sortir du port, etc. Dire que certains doivent prévoir pour traverser l’Atlantique… probablement des rois de la logistique !
Je l’ai déjà dis : “du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours vécu sur la terre”, alors partir 4 jours en mer c’est quand même quelque chose ! J’avais peur de paniquer si nous nous éloignons trop et si nous ne voyons plus la côte, mais aussi peur d’être malade, peur d’avoir peur, peur d’être “enfermée” sur un petit espace, … Bref, je vous l’accorde : j’ai été une poule mouillée !
Je me suis tellement créée d’angoisses inutiles que je m’en suis rendue malade sur la première nuit de quart, il fallait que je me mette au vent pour ne pas avoir cette sensation de dégoût et l’impression que je pouvais régurgiter à tout moment ! Heureusement, j’ai trouvé la meilleure solution contre le mal de mer : dormir. C’est donc comme ceci qu’à commencé ma croisière, une nuit de quart où j’ai en fait dormi durant tous mes quarts ! L’avantage : je n’ai pas remarqué qu’on ne voyait plus la côte par moment, je n’ai pas été vraiment malade, j’étais super en forme au petit matin contrairement aux autres. Il y a évidemment les désavantages : j’ai laissé Julien barrer seul toute la nuit (heureusement ce n’est pas une marmotte comme moi), je n’ai pas vu le premier lever du soleil, j’ai gagné mon statut de dormeuse du groupe avec preuve à l’appui de ma lacheté.
L’arrivée à l’Ile d’Yeu, enfin, la délivrance : être de nouveau à plat et à l’arrêt, le bonheur ! J’étais excitée comme une puce d’être enfin au mouillage et je regardais l’île pleine d’espoir d’aller la découvrir de long en large, retour en force de mes origines de randonneuse ! Pourtant nous n’étions pas là pour être ici comme disait l’autre, nous n’avions ni le temps ni les moyens (de transport) d’aller sur l’île. J’ai découvert la vie au mouillage, le calme et la douceur du temps qui passe *musique mélancolique*. Passer du temps sur un bateau c’est le plaisir des choses simples : dormir, manger, jouer aux cartes, jouer à des jeux que tu inventes mais qui sont foireux, faire des blagues, rater des blagues, se baigner, écouter de la musique, bronzer et tenter de garder une hygiène de vie correcte. Enfin tout ça c’est que font les gens aux mouillage, moi j’ai juste fais une sieste… de 3 heures. J’étais super jalouse au réveil de les entendre parler de leur baignade et se faire des blagues que je ne comprenais pas pour autant j’étais bien heureuse de ma trace d’oreiller sur la joue qui m’a permis de recharger les batteries pour être à fond durant toute la soirée !
Et quelle soirée, pour les besoins du shooting photo nous sommes repartie faire un petit tour à la voile le long de l’île d’Yeu, l’occasion de profiter d’un magnifique coucher de soleil avant de revenir au mouillage admirer un beau ciel étoilé à l’approche de la Nuit des Étoiles. Nous sommes repartis le lendemain avant le lever du soleil pour aller aux Sables d’Olonnes et c’est à ce moment là que je me suis demandée : se lasse t-on un jour de la beauté de la Nature ? Puis j’ai eu ma réponse. NON. Quand en fin de matinée un banc de dauphins s’est approché du bateau pour suivre notre route pendant quelques minutes en direction des Sables, j’en ai eu la certitude. On ne se lasse jamais. Une autre certitude aussi : que l’on soit un grand gaillard ou une petite nénette, devant les dauphins nous avons tous la même réaction … à quelques décibels et mièvreries près. FLIIIIIIIIPPEEEEER !
Au total : 3 levers de soleil, 3 couchers de soleil, 1 responsable de musique pour mettre le sacre de Simba au lever du soleil, 3 bancs de dauphins, 31 stories Instagram, 51 photos de soleil en contre jour, 29 minutes de live Facebook avec les dauphins, 407 “c’est beauuuu”, 2739 étoiles dans les yeux.